Un masque chirurgical biodégradable mis au point par une société française

Un masque chirurgical biodégradable mis au point par une société française

Quatre heures sur la figure, 400 ans dans la nature. Le coût écologique des masques chirurgicaux, composés à partir de dérivés du pétrole, est astronomique. Surtout que selon l’ONU, il faut s’attendre à ce qu’environ 75% des masques utilisés se retrouvent dans des décharges ou flottent dans les océans. Pas franchement réjouissant.

Une alternative plus responsable existe déjà : les masques en tissu. Si depuis l’apparition des variants, les faits maison sont déconseillés, il reste possible de se tourner vers les masques homologués de catégorie 1. Mais pour ceux qui préfèrent l’usage unique, bonne nouvelle, il existe une alternative biodégradable et même compostable. Et elle a été imaginée en France, par la marque Hateia, spécialisée dans les maillots de bain haut de gamme.

Baptisé HatBiotech, le masque est composé de trois couches d’éléments naturels, avec des élastiques en hévéa (arbre à caoutchouc), le tout emballé dans des sachets en kraft recyclé. L’encre aussi est végétale, à base de soja. De type 2R, le HatBiotech dispose d’une filtration bactérienne et virale de 98%. Il est donc compatible avec les milieux hospitaliers, à l’exception du bloc opératoire.« Nous avons travaillé avec un laboratoire français et fabriquons en Asie pour une question de coût », expliquent les créateurs dans les colonnes de La Provence, précisant avoir les obtenu les autorisations nécessaires pour commercialiser leur produit.

Le masque se dégrade en deux mois environ, selon l’humidité et la chaleur. Pas besoin d’être bon en maths pour comprendre qu’il n’y a pas photo. Il ne reste plus qu’à espérer qu’on puisse bientôt se procurer ce type de masques à La Réunion.


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