St-Denis : Les échecs à l’école, la tactique pour atteindre la réussite

St-Denis : Les échecs à l’école, la tactique pour atteindre la réussite

La mémoire, la concentration, le vivre-ensemble, la confiance en soi, mais aussi la maîtrise de la langue française, l’acquisition d’éléments de mathématiques, le développement de l’autonomie et de l’initiative… Les bienfaits de l’apprentissage des échecs dans le parcours scolaires sont considérables.

À Saint-Denis, dans le cadre du Plan Echecs mis en place par la Ville en 2010 en partenariat avec l’association Echiquier du Nord, les marmailles bénéficient de cours d’échecs pendant la pause méridienne.

Depuis le mois de février, des minis tournois par quartier ont été organisés pour sélectionner deux filles et deux garçons par établissement. Ce samedi, les meilleurs d’entre eux se sont affrontés lors de la grande finale qui s’est tenue au gymnase de Champ-Fleuri.

« On lie les activités échecs aux connaissances que doivent acquérir les enfants. C’est une façon d’apprendre ludique, et beaucoup plus facile », explique Jean Olivier, le président de l’association Echiquier du Nord. « C’est très recommandé pour les enfants en difficulté. Comme ils débutent en même temps que les autres, ils partent tous de zéro, et souvent ils s’expriment beaucoup plus dans cette activité, et progressent très vite ». Une superbe tactique pour atteindre la réussite.

« Ne jamais abandonner »

« La ville a mis en place le plan échecs car c’est un sport cérébral qui permet le développement de soi, la stratégie, la réflexion, qui permet aux jeunes de se maîtriser, de se concentrer. Tout ça pour arriver à la réussite scolaire, à la réussite éducative », confirme Marie-Annick Andamaye, adjointe au maire. Et les enfants, eux, en raffolent !

« Mon fils a découvert les échecs à l’école et depuis il en est mordu », raconte avec fierté Leila, la maman de Toiniha Joakim, 9 ans. « C’est sa deuxième année et il ne respire et ne vit que pour ça. Il en est très heureux ».

« C’est amusant, ça fait réfléchir le cerveau, et j’ai appris qu’il ne faut jamais abandonner quand on croit qu’on va perdre », réagit Calliste, 11 ans. « On invente de nouvelles tactiques », note Lucas. « Et ça nous fait de nouveaux amis », se réjouissent Justine et Opal, un large sourire aux lèvres.

Ainsi, si les vainqueurs ont eu droit à une récompense à l’issue de cette finale haute en concentration, c’est bien plus qu’une médaille ou qu’une coupe que tous les petits stratèges ont gagné grâce à cette activité. Echec et Mat !


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