Internet : Cinq gestes ultra simples pour réduire son impact sur la planète

Internet : Cinq gestes ultra simples pour réduire son impact sur la planète

15.000 km. C’est la distance moyenne parcourue par une donnée numérique (mail, téléchargement, vidéo, requête web…). Faramineux ! Réceptionnée par un centre de données, elle est ensuite traitée et stockée via des machines qui tournent à plein régime. C’est ainsi que notre activité sur internet, sans qu’on s’en rende forcément compte, pèse sur la planète. D’ailleurs, 4% de émissions de gaz à effet de serre sont liées à l’activité numérique (c’est plus que  l’aérien). Heureusement, quelques réflexes permettent de réduire cet impact. On s’y met ?

  • Faire le ménage dans sa boîte mail et se désabonner des newsletter inutiles

Image : Ademe.fr

Classez vos mails dès leur arrivée et supprimez ceux dont le stockage est inutile. Éliminez d’entrée les spams (installer un logiciel antispam peut se révéler très utile) et désabonnez-vous des newsletters que vous ne lirez pas.

  • Maîtriser ses envois

Ciblez les destinataires, nettoyez votre liste de diffusion, réduisez au minimum les destinataires lors de vos envois de mails (si vous répondez à un mail collectif, n’utilisez pas forcément la fonction « répondre à tous »), et supprimez les pièces jointes des messages auxquels vous répondez.

Des documents à envoyer ? Créez des pièces jointes légères et bien conçues : fichiers compressés, PDF basse définition, documents optimisés, ou remplacez les pièces jointes par un lien (hypertexte ou URL). Pour les envois lourds, préférez les services de transfert de fichiers (comme we transfer) qui ne stockent pas les documents. Sur les discussions instantanées, évitez l’envoi compulsif d’images.

  • Modérer sa consommation de streaming

Aujourd’hui, le streaming vidéo représente sur un an l’équivalent des émissions de CO2 d’un pays comme l’Espagne. Selon l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), les vidéos en ligne représentent 60 % du flux mondial de données et sont responsables de près de 1 % des émissions mondiales de CO2. Il est ainsi conseillé de choisir une résolution de vidéo adaptée à votre écran (pour un écran d’ordinateur de 13 pouces, une résolution de 360 à 720 pouces, selon le contenu regardé, peut être suffisante), mais aussi de désactivez la lecture automatique dans les paramètres des votre application. Ensuite, privilégiez la musique téléchargée ou les plateformes de streaming audio aux clips musicaux. Vous pouvez aussi tout simplement prendre du recul sur la façon dont vous sont proposés ces contenus afin de ne pas consommer inutilement.

  • Stocker sur disque dur et non sur le cloud

Il est préférable de stocker le maximum de données localement (disque dur externe, clé usb) plutôt que sur des serveurs. Si vous voulez avoir recours au Cloud, ne gardez que les documents réellement utiles. « À chaque stockage et consultation de données sur le Cloud, on impose des allers-retours entre utilisateurs et serveurs », note l’Ademe.

  • Utiliser un moteur de recherche éco-responsable

Pour réduire le CO2 généré par une recherche, vous pouvez déjà limiter les mots clés à l’essentiel pour faire des recherches précises et efficaces. Notons qu’on divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre en allant directement à l’adresse du site. Vous pouvez également passer par un moteur de recherche éco-responsable, comme Ecosia (le moteur de recherche qui plante des arbres), Lilo (qui soutient des projets éco-responsables), ou encore Ecogine (« made in France », reverse les fonds collectés par la publicité à des associations solidaires choisies par les utilisateurs).

Pour aller plus loin : Le guide pratique de l’Ademe


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