▶️Marché de nuit de St-Denis : Les petits trésors bio et équitables importés
Le bien-être de la planète et de l’Homme est à nouveau au centre des efforts de ces sociétés et associations réunionnaises depuis plusieurs années. Le marché de nuit de Saint-Denis ce samedi soir était l’occasion de redécouvrir les produits bio et équitables venus d’ailleurs jusqu’à chez nous ; un partage de savoir-faire du monde pour que le monde aille mieux.
L’association Réunion Équitable place ses affiliés depuis des années dans les marchés de l’île. Le dernier arrivé : Bubble Bliss et ses savons aux saveurs irrésistibles. « Velours noir », « Rayon de soleil »… aux couleurs et paillettes qui donnent envie de les dévorer. Et on pourrait presque le faire, avec leurs ingrédients 100% naturels. Huiles d’olive et de coco et huiles essentielles aux nombreuses vertus pour la plupart. D’autres sans huiles essentielles, à l’amande douce, pour les enfants et les femmes enceintes. 16 savons au total ; tous sans huile de palme. « Et nous préparons une gamme avec des produits locaux comme le safran, la vanille et le géranium », affirme Patrick Mangaron, gérant. Car pour le moment, tout est importé d’un savonnier de Bordeaux. « Nous avons fait le choix de travailler avec un savonnier qui a plus de 20 ans d’expérience qui travaille avec des naturopathes et importer leur savoir-faire à La Réunion », explique-t-il. Bubble Bliss propose également des shampoings solides, sphères effervescentes et cires fondantes pour les diffuseurs.
Place ensuite à des habitués : Stellar Organics, une coopérative de petits producteurs d’Afrique du Sud. Depuis 2007, La Réunion importe ses vins bio, équitable et vegan (certains sans sulfites), plutôt pour les professionnels. Mais aujourd’hui, les particuliers s’y intéressent de plus en plus. Tous les vins avec des cépages essentiellement français ainsi qu’un muscat et un « sparkling », méthode champenoise. Pourquoi vegan ? Car dans la préparation du vin (la clarification du vin, plus précisément), on retrouve souvent des protéines animales. Celle-ci est remplacée par la protéine de pois.
Autre habituée, l’association Miroir qui apprend la broderie à des femmes malgaches en situation de précarité. Le but : récolter des fonds pour leur prise en charge ainsi que celles des frais de santé et de scolarité de leurs enfants ; 50 femmes et 104 enfants sont soutenus. Sacs, écharpes, trousses de maquillage, paréos, bavoirs aux petits motifs discrets, les produits sont nombreux et les détails de leur provenance et les heures de travail impliquées inscrits sur l’emballage.
